En 1871, Mr Georges Lebourgeois, Maire de Rogerville, fait édifier un manoir au Hameau de Campemeille, à Rogerville. En patois local, « Campemeille » signifie « champs mouillés ». Ce vaste domaine de 20 ha comptait alors deux fermes réparties sur 12 ha de bois, 5 ha de potager et 3 ha de parc.
En 1930, le Père Arson (1894 Ŕ 1948), curé du quartier Saint-François au Havre, achète cette propriété grâce aux dons que suscitait son immense dévouement pour les plus démunis.
Notre histoire
En 1871, Mr Georges Lebourgeois, Maire de Rogerville, fait édifier un manoir au Hameau de Campemeille, à Rogerville. En patois local, « Campemeille » signifie « champs mouillés ». Ce vaste domaine de 20 ha comptait alors deux fermes réparties sur 12 ha de bois, 5 ha de potager et 3 ha de parc.
En 1930, le Père Arson (1894 Ŕ 1948), curé du quartier Saint-François au Havre, achète cette propriété grâce aux dons que suscitait son immense dévouement pour les plus démunis.
A partir de 1931, il fait de ce lieu un hospice pour jeunes femmes tuberculeuses ou anémiées et le nomme "Maison Saint-Joseph". Pour faire fonctionner la maison, il s'entoure de sœurs franciscaines appartenant à la Communauté de la "Fraternité du Père Arson".
Le 27 mars 1933, il crée l’Association « Maison Saint-Joseph de Rogerville », déclarée à la sous-préfecture du Havre le 19 avril 1933 (JO du 2 mai 1933). Cette association sera dénommée « Union des Œuvres Hospitalières de Rogerville- Gainneville » à partir du 02 avril 1951. En 1933, il fait construire un baraquement pour organiser des colonies de vacances en faveur des filles du quartier Saint- François, quartier très pauvre et démuni du Havre.
A la veille de la guerre, il fait construire un nouveau pavillon destiné à héberger des colonies de vacances pour garçons.
En août 1939, à la déclaration de la guerre, il n'y eut pas de colonies de vacances. En octobre 1940, quand commencèrent les bombardements sur le Havre, la "Maison Saint-Joseph" fut un lieu de repli pour de nombreuses familles havraises apeurées et en route pour l'exode.
A partir de 1942, les personnes âgées commencèrent à y être accueillies et y restèrent une fois la guerre terminée.
L’Association a été autorisée à recevoir des bénéficiaires de l'Aide Sociale par arrêté préfectoral du 31 décembre 1951. Dès 1955, la construction de l’actuel bâtiment " Saint-Louis" est commencée et l'inauguration a lieu en 1957.
Une aile supplémentaire, dite « Saint-Martin », sera ouverte en 1967 pour augmenter les capacités d'accueil et de confort. Ces locaux sont actuellement utilisés pour l'accueil et l'hébergement des personnes âgées, après avoir subi différents aménagements au fur et à mesure de l'évolution des besoins et des exigences réglementaires. Une opération de construction, rénovation, modernisation et mise aux normes a été menée de 2010 à 2013, permettant de construire 45 chambres neuves et de réhabiliter 48 chambres dans les bâtiments anciens, tout en augmentant les espaces collectifs mis à disposition.
Quant au manoir, il accueille aujourd'hui les services administratifs de l'établissement. La chapelle, construite entre 1932 et 1935, attenante au manoir, est toujours à la disposition des personnes qui le souhaitent.
En 1980, la direction de l'établissement devient laïque.
La Maison est actuellement gérée par une association à but non lucratif, relevant de la loi du 1er juillet 1901, dénommée depuis 2012 "Association Saint Joseph de Rogerville".